Nouvelle commune : un cadre d’action adapté aux réalités offert aux citoyennes et citoyens. Un OUI positif, dynamique et ambitieux. Trois visages citoyens s’expriment à ce sujet.

Swann.jpg

Patrick Domon, né en 1974, est animateur socioculturel HES et médiateur culturel. Il est actif dans les milieux culturels de la région depuis plus de 25 ans.

Swann Thommen, né en 1979, est artiste, enseignant en arts visuels et actif au sein de différentes commissions imériennes.

«Selon nous, la fusion des communes est nécessaire pour le maintien d’une offre culturelle forte dans notre coin de pays. Nous pensons que l’évolution financière annoncée, en lien avec la réforme fiscale et avec les effets promis de la pandémie que nous traversons, menace l’avenir de notre milieu culturel. Quelles mesures pourront-elles être actionnées lors de l’établissement des budgets de chacune de nos communes en cas de refus de la fusion ? Augmentation de la quotité d’impôts ? Coupes budgétaires ? Un mix des deux, probablement... Il y a toutefois fort à parier que des économies seront nécessaires et que les conséquences seront importantes pour nos institutions culturelles ainsi que pour bien des projets associatifs du domaine. En effet, s’il est possible de faire le dos rond jusqu’à un certain point et de composer avec quelques économies, il faut relever qu’au-delà, les manques de financement peuvent être forts de conséquences : avec moins d’argent, un projet culturel ne pourra pas simplement être ajusté, mais il ne se fera pas. Il en va de même de la mission et de la structure d’une institution culturelle qui ne pourront pas simplement être adaptées, mais redéfinies. Nous pensons que nous sommes aujourd’hui face à un vrai danger.
La culture est pour nous une valeur essentielle pour le maintien de la qualité de vie dans notre région. Elle offre un espace de respiration propice à la réflexion et à l’expression. En permettant cette fusion des communes, nous pensons qu’il sera possible d’entamer une nouvelle réflexion dans la gestion intercommunale de ce domaine et de répondre aux enjeux culturels futurs. En effet, nous pensons qu’il sera possible de fédérer et d’établir une commission culturelle forte qui prendra en compte les énergies créatrices du vallon en leur apportant un soutien réfléchi. Elle permettra également de faciliter la mise en réseau des infrastructures de chaque commune pour faire rayonner au mieux la culture dans son territoire. Nous sommes convaincus que le projet de fusion saura nous offrir de nouvelles perspectives culturelles en phase avec les enjeux de notre société de demain et nous permettra de maintenir cette dimension culturelle si chère à nos yeux.
Nous vous invitons à faire comme nous en glissant avec conviction 4 fois OUI dans les urnes.»

Michel.png

Michel Meyer, 1941, retraité, a été adjoint Office cantonal du sport – chef J+S Jura bernois de 1972 à 2003. Membre ARC, il siège au Conseil de Ville ainsi qu’à la Commission des bâtiments et des infrastructures sportives.

«Je me déclare favorable au projet de fusion et voterai 4 fois OUI avec enthousiasme. J’ai assisté à toutes les séances d’information du CoPil. Le sérieux du travail de ce groupe, la complicité constructive des maires et leurs arguments pertinents m’ont convaincu. Dans le chapitre «Foire aux questions» de la brochure remise à chaque citoyen·ne, j’ ai trouvé toutes les réponses aux objections qui auraient pu être les miennes.
Les raisons d’adhérer au projet ont été très clairement expliquées et je ne trouve pas nécessaire d’en rajouter. Sauf en ce qui concerne le sport. En effet, les avantages que nous apporte une fusion n’ont pas été mis en évidence :

- une commune de 9000 habitants, et non cinq entités, sera mieux à même de faire valoir ses droits auprès du Canton par le Fonds de sport / Fonds de loterie ou de la Confédération par J+S ;
- on peut, dans ces cinq villages réunis, s’attendre à une gestion optimale des installations sportives, à leur entretien et à leur remise en état ;
- nos sociétés sportives, dispersées sur un large territoire, peinent à renouveler leurs comités. Regroupons-nous et nous trouverons les bonnes personnes pour combler les postes vacants ;
- l’exemple de Pro Saint-Imier, de GR 2608 à Courtelary sera suivi. De nouveaux bénévoles rejoindront les équipes, en créeront d’autres qui s’appliqueront à entretenir un réseau de chemins pédestres de qualité ;
- on peut aussi rêver de jours meilleurs et pourquoi pas, bientôt, une piscine couverte, un service communal des sports conduit par un coach. Sa tâche consistera à appuyer les clubs, à organiser des camps de vacances pour les jeunes. Il créera un nouveau sport scolaire facultatif et mettra en place une structure pour nos aînés toujours plus nombreux à pratiquer une activité physique.

Ce qui est utopique quand on est petit devient réalisable quand on s’y met à plusieurs.»